La profondeur d’eau rencontrée lors de la création d’un ouvrage est une information stockée dans la Banque du sous-sol (BSS) qui est également consultable via l’espace cartographique et mise à la disposition des différents utilisateurs. Les bureaux d’études, les entreprises travaillant dans la géothermie et l’installation de pompes à chaleur ainsi que les particuliers peuvent s’appuyer sur ces données pour avoir des renseignements et mener à bien leurs différents projets.
Cependant, la quantité d’information contenue dans ces dossiers BSS varie très fortement d’un ouvrage à l’autre. Certains de ces dossier sont parfois particulièrement peu renseignés et ne permettent pas de répondre aux attentes des utilisateurs.
C’est pourquoi, dans le cadre du programme BRAR, des travaux de recherche d’information et de mise à jour de ce type de donnée ponctuelle sont menés et continueront de l’être, dans un souci d’amélioration permanente de la connaissance sur l’aquifère rhénan.
Au 1er décembre 2014, l’Alsace disposaient de 25293 ouvrages référencés comme points d’eau dans la BSS. Finalement parmi ces ouvrages, 9335 présentent des profondeurs d’eau. Plus de la moitié de ces précieuses informations ont été collectées dans le cadre des programmes BRAR.
La mise en forme de ces données ponctuelles, spécifiques à la BRAR, sur les points d’accès à la nappe, se traduit essentiellement par la réalisation de coupes géologiques et techniques de l’ouvrage accompagnée d’informations diverses telles que la profondeur d’eau rencontrée lors de la création de l’ouvrage, les résultats de pompages d’essai ou encore les profondeurs de points connus du substratum. Un exemple de fiche d’ouvrage renseignée dans le cadre de l’exercice 2012 est proposé ci-dessous.
En 2016, 53 ouvrages ont fait l’objet d’une mise en forme de leurs données géologiques techniques et hydrogéologiques. Les informations ponctuelles réparties sur l’aire de la nappe d’Alsace et des secteurs limitrophes associés (Pliocène d’Haguenau et Sundgau) totalisent ainsi 768 enregistrements (Brugeron, 2017).